Tissu adipeux blanc

Tissu adipeux blanc
Représentation du tissu adipeux hypodermique.
Représentation schématique et coupe histologique du tissu adipeux blanc.
Identifiants
MeSH
D052436
FMA
20117Voir et modifier les données sur Wikidata

Le tissu adipeux blanc ou graisse blanche et le tissu adipeux brun sont les deux principaux types de tissu adipeux des mammifères. Il existe également le tissu adipeux beige[1], le tissu adipeux rose[2] et le tissu adipeux médullaire[3].

Chez des sujets en bonne santé et sans surpoids, le tissu adipeux blanc représente de 20 à 25 % du poids corporel de la femme, de 15 à 20 % chez l'homme[4]. Ces cellules, les adipocytes blancs sont univacuolaires car elles contiennent une seule gouttelette lipidique qui repousse le noyau à leur périphérie, à la différence des adipocytes bruns qui sont plurivacuolaires. Le tissu adipeux blanc est organisé en lobules au sein desquels on retrouve des adipocytes maintenus par un fin tissu conjonctif. Ce tissu est richement vascularisé et contient des nerfs[5]. Les adipocytes ont des récepteurs à l'insuline, aux hormones de croissance, à la noradrénaline et aux glucocorticoïdes.

Le tissu adipeux blanc est une réserve d'énergie réglée par le pancréas : lors de la libération d'insuline par celui-ci, les récepteurs d'insuline des adipocytes blancs provoquent une cascade déphosphorylation qui conduit à l'inactivation de la lipase hormonosensible ; inversement à la suite de la libération de glucagon par le pancréas, les récepteurs du glucagon provoquent une cascade de phosphorylation qui active la lipase hormonosensible, ce qui provoque la transformation de la graisse stockée en acides gras libérés dans le sang. Liés à l'albumine et au glycérol, ces acides gras sont dégradés par le muscle et le tissu cardiaque pour assurer leur fonctionnement, alors que le glycérol est repris par le foie pour la néoglucogenèse. Le tissu adipeux blanc agit également comme isolant thermique, permettant de maintenir la température du corps. La répartition du tissu adipeux blanc est variable selon l'âge, le sexe, l'activité physique, la prise alimentaire.[réf. nécessaire]

  1. (en) Joan Sanchez-Gurmaches, Chien-Min Hung et David A. Guertin, « Emerging Complexities in Adipocyte Origins and Identity », Trends in Cell Biology, vol. 26, no 5,‎ , p. 313–326 (PMID 26874575, PMCID PMC4844825, DOI 10.1016/j.tcb.2016.01.004, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Saverio Cinti, « Pink Adipocytes », Trends in Endocrinology & Metabolism, vol. 29, no 9,‎ , p. 651–666 (DOI 10.1016/j.tem.2018.05.007, lire en ligne, consulté le )
  3. Yujue Li, Yang Meng et Xijie Yu, « The Unique Metabolic Characteristics of Bone Marrow Adipose Tissue », Frontiers in Endocrinology, vol. 10,‎ , p. 69 (ISSN 1664-2392, PMID 30800100, PMCID PMC6375842, DOI 10.3389/fendo.2019.00069, lire en ligne, consulté le )
  4. Cours d'histologie Les tissus adipeux
  5. Wolfgang Kühnel et Dominique Duval, Atlas de poche d'histologie, Lavoisier Médecine-sciences, coll. « Atlas de poche », (ISBN 978-2-257-20623-7)

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